Donald et Melania Trump sont de plus en isolés. Après les insurrections du Capitole le 6 janvier, et la procédure de destitution engagée à l'encontre du président américain, de lourdes conséquences économiques sont également à prévoir.
Donald Trump perd gros. Le président américain déchu fait une nouvelle fois l'objet d'une procédure de destitution après les violences au Capitole qui ont fait 5 morts le 6 janvier dernier. Une humiliation de plus pour Donald Trump, une semaine avant la fin de son mandat. Mais ce n'est pas la seule conséquence fâcheuse. Le maire démocrate de New York, Bill de Blasio a choisi de frapper un grand coup.
"Il a décidé de prendre des mesures et de mettre fin aux contrats qui permettaient à la Trump Organization de gérer certaines attractions de Central Park et un terrain de golf du Bronx," rapportent nos confrères du Point ce 13 janvier.
"La ville de New York ne fait pas affaire avec des éléments insurrectionnels. Nous prenons des mesures pour mettre fin aux accords" a fait savoir Bill de Blasio sur Twitter. Des contrats qui pèsent près de 14 millions d'euros. Une perte d'argent importante pour le milliardaire, qui vient déjà de dire adieu à l'un de ses soutiens financiers, et dont le business a quelque peu ralenti depuis son élection en 2017.
Mais le maire démocrate assure être dans son bon droit. "Si une entreprise ou la direction d'une entreprise participe à des activités criminelles, nous avons le droit d'y mettre fin. Inciter à l'insurrection contre le gouvernement constitue clairement une activité criminelle," a-t-il martelé sur MSNBC.
Fin de règne agitée
La mairie de New York n'est pas le seul à prendre ses distances avec la Trump Organization depuis les insurrections du Capitole. Diverses entreprises et organisations américaines ne souhaitent plus faire affaire avec celui qui rendra les clés de la Maison-Blanche le 20 janvier prochain.
Donald Trump se montre toujours incapable de reconnaître la moindre responsabilité dans les heurts qui se sont déroulés au Capitole. Une triste fin de règne, qui sera marquée par un autre coup d'éclat : son absence historique lors de l'investiture de Joe Biden.
Par Marion Rouyer