
La ministre de l’environnement et du développement durable, Mme Messouda Mint Baham Ould Mohamed Laghdhaf et le wali du Trarza, M. Ahmedna Ould Sid’Be, ont lancé samedi, au kilomètre 28 de la route Nouakchott-Rosso, au bord de l’océan Atlantique, la marche bleue organisée par le ministère de l’environnement et du développement durable en collaboration avec l’ONG mauritanienne pour l’Environnement.
La Marche bleue, d’une durée de deux jours, vise à sensibiliser le public à l’importance de préserver l’environnement côtier et de le protéger de la pollution.
Elle vise également à mobiliser tous les acteurs sur la nécessité de participer à la protection de l’espace côtier, qui recèle un énorme potentiel d’écosystèmes et de biodiversité, et à développer une conscience environnementale chez les jeunes, les pêcheurs et les résidents de ces zones côtières, où plusieurs défis environnementaux sont exacerbés.
Dans une allocution prononcée à cette occasion, la ministre de l’environnement et du développement durable, Mme Messouda Mint Baham Ould Mohamed Laghdhaf, a salué l’initiative d’organiser cette marche, à laquelle participent de nombreux jeunes et femmes, qui reflète l’importance de préserver nos zones côtières et de les protéger contre les différents types de pollution marine et côtière.
Cette marche à pied permettra d’attirer l’attention sur la fragilité de notre environnement face aux nombreux défis, notamment le changement climatique, a-t-elle dit, notant que la protection des 700 km de plages mauritaniennes nécessite les efforts concertés de tous, notamment les autorités administratives, les élus locaux, les organisations de la société civile, les acteurs économiques et sociaux pour la protection de la biodiversité côtière.
Elle a ajouté que cette marche bleue s’inscrit dans le cadre des efforts visant à traduire la volonté du Président de la République Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani de préserver l’environnement en sensibilisant les citoyens et en soutenant le développement durable dans les zones côtières mauritaniennes.
Elle a fait remarquer que le travail d’une heure dans le ramassage et le nettoyage de la plage a donné un grand pourcentage de saletés et de déchets solides, soulignant que le ministère lancera, à partir de la semaine prochaine, une campagne contre le plastique dans le cadre de l’application de la loi dans ce domaine, outre l’organisation d’une semaine sur la propreté des plages en coopération avec la Banque mondiale à travers le projet « Waka ».
Elle a remercié les jeunes du service civique et les équipe de la police nationale et de Tavragh Zeina qui ont participé à cette marche bleue, appelant tout le monde à participer à la protection de l’environnement conformément au slogan de cette marche bleue.
Pour sa part, M. Ahmedou Sanhouri, directeur exécutif du Partenariat Régional pour la Conservation des Aires Marines et Côtières en Afrique de l’Ouest (PRCM), a exprimé, au nom des partenaires de l’initiative, son appréciation pour cette démarche.
Il a passé en revue les aspects positifs de ce processus visant à assurer la santé des citoyens, la préservation de l’environnement et la protection des infrastructures…
Le président de l’Organisation Mauritanienne de l’Environnement, M. Abderrahmane Sissako, a prononcé un discours qui a replacé l’événement dans son contexte général, soulignant que cette marche bleue est synonyme de citoyenneté pour la santé et la sécurité de l’environnement.
Il a appelé à une participation active à ces initiatives au service de l’environnement et du développement durable.
Après la cérémonie de lancement, la ministre de l’environnement et du développement durable, accompagnée des autorités administratives et du groupe parlementaire pour l’environnement, a inspecté les opérations de collecte et de nettoyage des plages et s’est informée sur l’ampleur de la pollution environnementale des plages.
Le lancement de la cérémonie de la marche bleue s’est déroulé en présence de M. Moulaye Brahim Ould Moulaye Brahim, secrétaire Général du ministère de l’environnement et du développement durable et un certain nombre de cadres du département, de représentants d’organisations régionales, d’organismes de la société civile et d’acteurs intéressés par les questions environnementales dans notre pays.