Nouakchott a abrité mardi une Journée de Concertations régionales en vue de l’élaboration de la liste des Travaux Dangereux interdits aux Enfants en Mauritanie organisée par le ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Modernisation de l’administration et le Bureau International du Travail (BIT).
Les participants auront, au cours des travaux de cet atelier d’une journée, à suivre des exposés théoriques et pratiques sur la méthodologie de l’élaboration des rapports en relation avec le thème de la rencontre.
Dans un mot pour la circonstance, le ministre de la fonction publique, M. Camara Saloum Mohamed, a indiqué que le contrôle du respect des normes internationales ainsi que des législations nationales de lutte contre le travail des enfants est un axe constant des réformes actuellement en cours dans le pays.
La Mauritanie, poursuit-il, a ratifié les deux conventions internationales fondamentales relatives au travail des enfants, relevant que cet atelier a pour but de contribuer à la protection de nos enfants contre toutes formes d’exploitation en suivant le plan d’action national.
Le représentant du BIT, M. Boubacar Jitek a réaffirmé l’appui de son organisme au département de la Fonction publique à travers le plan national de lutte contre le travail des enfants.
Cette journée d’échange s’inscrit dans le cadre du projet MAP16 relatif aux consultations régionales sur la définition de la liste des travaux dangereux pour les enfants en Mauritanie et qui vise la protection absolue des enfants contre toutes formes d’exploitation économique et de l’exercice d’un travail qui comporte des dangers ou risque de perturber l’éducation de l’enfant ou de compromettre sa santé.
Le ministère de la Fonction publique, du travail et de modernisation de l’administration a inscrit dans son plan de travail pour l’année 2020-2021 le renforcement du cadre législatif et réglementaire en actualisant le droit du travail et ses textes d’application.
L’atelier s’est déroulé en présence du président du Patronat, du représentant du Bureau International du Travail, des chefs de départements régionaux, des représentants des employeurs, des syndicats, de la société civile et d’autres acteurs sociaux.