Le conseil d’administration du groupe de la banque mondiale a approuvé mardi l’octroi de deux aides d’un montant de 52 millions de dollars à la délégation générale pour la solidarité nationale et la lutte contre l’exclusion « TAAZOUR », crée l’année dernière par le président Mohamed O. Cheikh Ghazouani.
Dans un communiqué publié la banque mondiale a déclaré que l’objectif visé à travers ces aides est de renforcer l’efficacité et les capacités de l’institution au plan national dans ses objectifs d’assister les familles pauvres et vulnérables.
Le communiqué ajoute que ces aides viennent en appui aux engagements du gouvernement mauritanien de créer un système de réseaux de sécurité tels que prévus dans la stratégie nationale destinée à limiter la pauvreté 2016-2030 (stratégie de la croissance accélérée et la prospérité inclusive).
Le représentant de la banque mondiale en Mauritanie Laurent M’Sélati a déclaré que le projet est intimement lié au cadre de partenariat qui lie la banque mondiale à la Mauritanie (CPF) axé essentiellement sur le capital humain pour la réalisation de la croissance inclusive.
Il a ajouté que le projet permettra d’augmenter le nombre global des bénéficiaires du réseau de la sécurité sociale avec l’intégration de nouvelles composantes comme par exemple les réfugiés au Hodh Chargui et l’élargissement de la couverture des zones géographiques.
La banque mondiale a ajouté que le projet lancé par le gouvernement mauritanien et au financement duquel contribue la BM profitera à 290 personnes (45.000 familles) qui vivent sous la barre de l’extrême pauvreté dans le cadre du programme « entraide ».
160.000 personnes, soit 24.000 familles bénéficieront de transferts financiers urgents destinés à les aider à faire face aux conditions exceptionnelles.
Le projet est destiné à appuyer les efforts de la délégation générale de la solidarité et la lutte contre l’exclusion « TAAZOUR » et le commissariat à la sécurité alimentaire pour l’exécution du programme du réseau de la sécurité sociale.
Le responsable du projet de la banque mondiale a dit qu’à court terme les familles seront capables d’utiliser les moyens financiers pour l’acquisition de leurs besoins immédiats et plus généralement acheter les produits alimentaires et s’offrir les services essentiels.
A long terme ces familles pourront économiser des fonds pour les investir dans l’amélioration de leurs conditions de vie.
« Nous avons constaté, a-t-il ajouté, que les transferts cash avaient des incidences évidentes sur l’économie locale et partant profitent aux communautés locales.
Le projet est financé pour 45 millions de dollars par l’institution internationale pour le développement et un don de 7 millions de dollars offert par le programme adaptatif du Sahel pour la sécurité sociale avec l’appui du gouvernement allemand.