Le directeur de la formation au ministère de la Formation Professionnelle, de l’Artisanat et des Métiers, Sidi Mohamed Ould Mohamed Tfeil, a expliqué que le salon de l’emploi, qui a démarré mardi à Nouakchott, est une occasion pour découvrir les opportunités offertes par la formation professionnelle et présenter les services qu’elle fournit, qu’ils soient liés aux services, au secteur industriel ou aux travaux publics.
Dans une interview accordée à l’Agence Mauritanienne d’Information, il a ajouté que la formation professionnelle est considérée comme un levier et un pilier fondamental dans les économies des différents pays du monde, notant que les pays qui ont reconnu l’importance de la formation, tels que l’Allemagne et le Japon, ont connu un développement précoce dans le domaine économique.
Il a indiqué que Son Excellence le Président de la République, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, conscient de l’importance de la formation professionnelle, en a fait l’une des priorités de son programme électoral, qui est mis en œuvre par le gouvernement du Premier ministre, Moctar Ould Djay.
Le directeur de la formation a expliqué que grâce à l’expansion de l’infrastructure dans le domaine de la formation professionnelle et à la multiplicité et à la diversité des spécialisations, le ministère s’emploie à former 115 000 jeunes au cours de l’actuel mandat.
Il a souligné que la formation professionnelle a connu un saut qualitatif au cours des dernières années, la capacité passant de 4 000 stagiaires en 2019 à 19 000 stagiaires cette année, répartis entre 21 institutions au niveau national, en plus du Centre supérieur de la formation technique et de l’Institut national pour la promotion de la formation.
M. Ould Mohamed Tfeil a présenté un exposé sur l’extension des structures de formation professionnelle dans les différentes régions du pays, avec une école de formation professionnelle dans la capitale de chaque wilaya, ainsi qu’une école spécialisée dans l’agriculture à Boghé et sept écoles à Nouakchott.
Ces écoles couvrent toutes les disciplines dont le pays a besoin, a-t-il déclaré, des travaux publics aux services pour le secteur industriel, ce qui permet de fournir une main-d’œuvre spécialisée pour répondre aux besoins du marché national.
Les structures d’enseignement technique ont été renforcées avec l’ouverture récente d’une école spécialisée dans le pétrole et le gaz, a-t-il ajouté, avec environ 750 enseignants qui supervisent la formation.
Il a expliqué que la stratégie générale de formation se décline en quatre axes principaux, dont l’élargissement de l’offre à toutes les disciplines pour répondre aux besoins du marché et combler le déficit en disciplines de formation professionnelle, l’accès à la formation des personnes âgées de 16 à 30 ans pour leur donner la possibilité de se former après avoir abandonné l’école, l’intégration de la qualité dans le système de formation et son alignement sur les besoins du marché en coordination avec l’Union du patronat mauritanien.
Il a indiqué que les établissements de formation professionnelle sont gérés par des cadres expérimentés et un personnel enseignant remarquable, ce qui permet aux étudiants d’être formés selon les normes requises.
