Les jours de la vie sont comptés, surtout pour celles et ceux qui ont dépassé l’age de 60 ans et n’ont plus devant eux -après avoir durant leur jeunesse et maturité servi rudement leur patrie- que déclin puis mort ( ما بعد التمام إلا ألنقصان و وما بعد ذالك إلا الموت )
Lors de la célébration du 60eme anniversaire de l’indépendance,samedi 28 novembre 2020, le président Mohamed Ould Ghazouani a annoncé dans son message à la nation , entre autres mesures : « une augmentation de 100 % de la pension de base pour TOUS les retraités. Un doublement de la pension des veuves et de leurs prestations assurance maladie. Le payement mensuel de la pension de retraite ». La patience de retraités a des limites.
Le 1er janvier 2021 est passé, le compte RACHAD autorisant les dépenses budgétaires étatiques est ouvert depuis début avril 2021, le jeûne du mois béni de Ramadan est consommé, la célébration de la fête du travail le 1er mai s’est déroulée la fête du Aid El Fitr est vécue et les retraités du secteur privé toujours dans l’attente de cette promesse présidentielle.
Est ce à dire, que cette promesse n’était qu’un slogan politicien mensonger en fin de compte? Est ce à dire, que le gouvernement est incapable ou impuissant à traduire dans les faits une promesse présidentielle annoncée publiquement, lors d’un jour solennel?
Tout laisse croire en les deux hypothèses, lorsque le Ministre de la fonction publique, du travail et de la modernisation de l’administration, a indiqué dans son discours du 1er Mai ,sèchement et de façon évasive que : "la nouvelle reforme a permis le doublement du niveau des pensions dans le secteur public et aura le même effet dans le secteur privé à travers le rehaussement du plafond des cotisations", indiquant plus loin, "que la priorité dans l’exécution du programme gouvernemental se situe dans la création d’un cadre de concertation et que la révision du système de protection social dans les deux secteurs public et privé a commencé, afin d’améliorer les services offerts aux travailleurs et particulièrement en matière de pension".
En attendant de savoir quand est ce que la révision du système social, par les partenaires sociaux prendra fin, les retraités du secteur privé, convaincus n’être aux yeux des gouvernants, que des produits jetables après consommation, meurent un après l’autre, chaque jour qui passe, ne pardonnant certainement pas aux responsables gouvernementaux peu patriotes , voraces et sans scrupules.
Rédaction adrar.info