La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), en collaboration avec le Haut Conseil de la Zakat, a organisé, mardi à Nouakchott, un séminaire de réflexion sur la Zakat et son impact sur l’individu et sur la société.
Dans une allocution prononcée pour la circonstance, le président du CNDH, M. Ahmed Salem Ould Bouhoubeini, a indiqué que ce séminaire s’inscrit dans le cadre de la coopération fructueuse entre le Haut Conseil de la Zakat et le CNDH, précisant que le débat portera sur la mission sociale et économique de la Zakat et son rôle clé dans la promotion des droits de l’homme.
‘’La Zakat n’est pas seulement une obligation légale ou un pilier de l’islam, mais aussi, un outil efficace pour la distribution des richesses et la solidarité sociale entre les membres de la nation’’, a-t-il déclaré.
‘’Le dévouement de la Zakat à la liberté et à la dignité humaine ne peut être ignoré, puisqu’elle est dirigée à travers des bénéficiaires légalement définis en soutien aux groupes les plus nécessiteux afin d’appuyer leur subsistance et une vie décente’’, a-t-il ajouté.
Il a salué l’intérêt accordé par les autorités supérieures à la Zakat, soulignant que la création d’un conseil supérieur constitue une étape pionnière dans l’organisation de cette obligation pour atteindre ses nobles objectifs de soutien à la société et de promotion de la justice sociale.
De son côté, le président du Conseil supérieur de la Zakat, Taleb Khyar Ould Mamina, a affirmé que ce séminaire vise à mettre en lumière un aspect important des bonnes actions qui répandent l’esprit de coopération et d’amour dans la société.
Il a salué la relance par Son Excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, de ce pilier islamique qu’est la collecte de la Zakat par l’État et sa distribution à ses bénéficiaires.
Ould Mamina a ajouté que la Zakat est une fonction sociale qui consiste à établir un système de solidarité sociale dans lequel la société prend en charge les droits du faible, du pauvre, du voyageur, du pauvre, …
Nombreux universitaires, chercheurs et juristes ont participé au séminaire.