
L’Assemblée nationale, lors d’une séance publique tenue lundi matin, sous la présidence de M. Ahmedou Mohamed Mahfoudh M’balla, deuxième vice-président de l’Assemblée, a approuvé trois projets de loi permettant la ratification des protocoles additionnels à la Convention signés en 2012 à Abidjan relatives aux questions environnementales.
Ces protocoles comprennent la pollution d’origine terrestre, la gestion durable des mangroves et la gestion intégrée des côtes.
La ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Mme Messaouda Baham Mohammed Laghdaf, a souligné dans sa présentation aux députés, que la ratification des accords environnementaux est devenue une nécessité dans ce contexte d’exacerbation du changement climatique, en raison de la nécessité urgente de protéger notre environnement aujourd’hui plus que jamais, soulignant que la ratification de la Convention sur la pollution provenant de sources et activités terrestres contribuera à atteindre cet objectif en fournissant les moyens et les capacités nécessaires et en échangeant des expériences pour faire face à la pollution provenant de sources et activités terrestres.
Elle a indiqué que le ministère travaille suivant une stratégie de plusieurs axes, notamment la protection de l’environnement marin et côtier, la promotion du développement durable, la lutte contre le changement climatique et la lutte contre la désertification, indiquant que cette stratégie comprend également la mise en œuvre des conventions internationales ratifiées par la Mauritanie pour en bénéficier, ainsi que la préparation de plans d’urgence et la promotion de la sensibilisation à l’environnement.
Mme la ministre a déclaré que ‘’l’accord sur la gestion durable des mangroves contribuera à fournir les moyens et les capacités nécessaires et à échanger des expériences pour protéger l’environnement marin et faire face à tous les défis liés aux écosystèmes marins, y compris la gestion durable des forêts de mangroves de manière à garantir la durabilité de l’écosystème de ces forêts, et la préservation de leurs avantages environnementaux, économiques et sociaux, ainsi que la fourniture de services environnementaux, tels que la protection des côtes et la lutte contre les effets négatifs du changement climatique..
L’accord sur la gestion intégrée des zones côtières prévoit une coopération dans la protection, la gestion et l’exploitation du milieu marin et des zones côtières de la côte atlantique en Afrique occidentale, centrale et australe.
Elle a ajouté que cet accord répond à la nécessité d’adopter une approche régionale pour prévenir, réduire et contrôler la pollution du milieu marin et des eaux côtières et fluviales connexes sous la juridiction des pays d’Afrique occidentale, centrale et australe.
Dans leurs interventions, les députés ont valorisé ces accords, soulignant leur importance pour compléter l’arsenal juridique et protéger le couvert végétal, soulignant que ces accords permettent de soutenir les pays en développement dans le domaine de la formation, de la conservation de la biodiversité marine et de la gestion durable des mangroves, appelant à davantage d’efforts pour protéger notre environnement, en luttant contre diverses influences négatives, et en sensibilisant la société à l’importance de la protection de l’environnement.