Le ministre mauritanien des Affaires étrangères Ismail Ould Cheikh Ahmed a qualifié les relations entre la Mauritanie et le Maroc de bonnes, affirmant qu'elles ne sont guère impactées par les contacts avec le Polisario.
"Depuis le début des années 1980, nous recevons régulièrement des leaders politiques sahraouis de passage à Nouakchott, à l’instar du ministre des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek, il y a quelques mois"; a-t-il confié au magazine Jeune Afrique.
Et d'ajouter : "par ailleurs, ma visite (au Maroc) n’a pas été annulée mais reportée, le moment n’était pas opportun en raison de la pandémie. Nos relations avec le Maroc, mais aussi avec l’Algérie, n’ont jamais été aussi bonnes"
Le ministre a souligné également la poursuite des visites officielles entre Nouakchott et Rabat, mettant en exergue à ce propos, les préparatifs en cours de la Commission militaire mixte.
"Il y a eu plusieurs échanges ministériels des deux côtés et ça va continuer", a-t-il assuré, soulignant l'importance considérable du flux des échanges entre les deux pays.
"Dans les domaines de l’éducation – il y a beaucoup d’étudiants mauritaniens au Maroc, malgré la pandémie – et du commerce. Cela va s’accentuer et s’améliorer"; a-t-il dit.
Dévoilant la conviction de la Mauritanie quant au dossier du Sahara, le Chef de la diplomatie dira que la solution est pacifique. "Nous avons très clairement fait comprendre à nos amis du Polisario que nous désapprouvons la fin du cessez-le-feu. Tout ce qui peut mener à un conflit n’est pas une bonne chose. Il faut se tourner vers les Nations unies".
"Nous demandons encore une fois au secrétaire général de nommer un envoyé spécial et de ramener les parties à la table des négociations. La Mauritanie ne joue pas un rôle de médiateur, mais elle maintient sa position de neutralité positive", a-t-il conclu
