
Le Mouvement des Jeunes de Nouakchott Sud a organisé samedi soir, au siège de l’Espace Jeunesse, dans la moughataa d’El Mina, un colloque intellectuel intitulé : « La wilaya de Nouakchott Sud : Réalité civique et quête d’ambition ».
Dans son discours, M. Mahmoudallah Birama Saleck a expliqué que les jeunes et les intellectuels doivent être proches des citoyens pour les guider et les sensibiliser à leurs devoirs nationaux.
Il a souligné que les Nouakchottois souffrent de problèmes structurels tels que le chômage, le décrochage scolaire, l’insécurité et d’autres problèmes liés à la vie urbaine.
Les citoyens doivent être conscients de leurs devoirs, qu’ils doivent accomplir avant tout. Il a appelé les jeunes, en particulier ceux qui n’ont pas eu la chance d’obtenir le niveau d’éducation nécessaire pour trouver un emploi, à intégrer sans délai les centres de formation professionnelle afin d’acquérir l’expertise et les compétences professionnelles nécessaires à leur insertion sur le marché du travail et dans le monde de la production, au lieu d’attendre l’inconnu.
Il a indiqué que ces dernières années, l’État a construit de nombreux instituts et centres de formation professionnelle à travers le pays, offrant aux jeunes, notamment ceux issus de groupes vulnérables, la possibilité d’acquérir des professions libérales qui leur permettront d’accéder au marché du travail par les voies les plus larges.
Le conférencier a souligné la nécessité de renforcer le rôle des institutions religieuses et de sensibilisation dans divers domaines de la santé, des sciences et de la culture.
Il a insisté sur l’importance d’améliorer le niveau d’éducation et de formation des jeunes avant leur entrée sur le marché du travail, car le faible niveau d’éducation constitue un obstacle majeur à leur emploi.
M. Hamada Ibrahim, dans son intervention à cette même occasion, a expliqué que ces efforts ambitieux visent à créer un véritable développement basé sur la stabilité et la construction, tout en tenant compte des spécificités sociétales.
Il a souligné l’importance de la coordination avec les populations locales dans le processus de développement et de leur participation à l’élaboration et à la mise en œuvre des programmes, tout en garantissant l’inclusion dans la lutte pour le développement local.
Pour sa part, l’intervenant, M. Moustapha Afati, a insisté sur la nécessité d’impliquer les citoyens dans la vision et les solutions proposées, expliquant que l’éducation est le pilier fondamental de tout développement et qu’elle permet de trouver des solutions radicales à tous les problèmes actuels.