Les domaines de la formation professionnelle, l’artisanat et des métiers ont fait l’objet d’une attention particulière de la part des plus hautes autorités du pays. Un département ministériel a été créé pour promouvoir ces filières et renforcer leur intégration au sein du système économique national, conformément aux engagements de Son Excellence le Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, dans son programme « Mon ambition pour la nation ».
Le ministère de la Formation professionnelle, de l’Artisanat et des Métiers a adopté un ensemble de plans et de programmes visant à améliorer les performances de la formation professionnelle, notamment par l’extension des centres existants, l’ouverture de nouveaux centres et la diversification des filières de formation afin de répondre aux besoins du marché du travail en personnel qualifié dans les différents domaines requis.
Afin de mettre en lumière les réalisations et les perspectives d’avenir du secteur, l’Agence de mauritanienne d’information (AMI) a interviewé l’Inspecteur général du ministère de la Formation professionnelle, de l’Artisanat et des Métiers, M. Mohamed Ould Howeiriya.
Il a indiqué que le ministère s’est employé à développer et à accroître la capacité des écoles de formation professionnelle. De nouvelles écoles ont été construites et d’autres rénovées, portant la capacité d’accueil à 15 000 places. Cela s’inscrit dans la politique de développement et d’élargissement du cercle des bénéficiaires de la formation technique et professionnelle dans le pays, concrétisant le programme de Son Excellence le Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.
Il a ajouté que la première année de son second mandat du président de la République a été marquée par l’inauguration de plusieurs infrastructures essentielles qui amélioreront les possibilités de formation, notamment l’École des mines, du pétrole et du gaz, et la pose de la première pierre de l’École de formation professionnelle commerciale de Nouakchott.
Il a souligné que ces infrastructures s’inscrivent dans un ensemble de projets majeurs qui fourniront une main-d’œuvre qualifiée à des secteurs clés de l’économie nationale.
Il a souligné le rôle important que joue la formation professionnelle dans le domaine social en permettant à un grand nombre de jeunes d’acquérir les compétences nécessaires pour accéder au marché du travail et gagner décemment leur vie.
Il a déclaré que, dans le cadre de ses efforts pour renforcer les performances de la formation professionnelle et élargir ses domaines d’application, le ministère travaille à la création prochaine de deux pôles de formation professionnelle financés par la Banque islamique de développement, l’un dans la moughataa de Dar Naim, d’une capacité de 1 280 places dans 34 spécialités au profit de six secteurs économiques, et l’autre dans la moughataa d’El Mina, d’une capacité de 1 220 places dans 22 spécialités au profit de cinq secteurs vitaux.
Il a indiqué que la première phase d’agrandissement et de réhabilitation du Centre supérieur d’enseignement technique de Nouakchott était en voie d’achèvement et que la deuxième phase était en cours de préparation, précisant qu’une série d’autres mesures seront prises pour renforcer les performances des instituts de formation professionnelle, notamment la rénovation de l’Institut de formation professionnelle d’Aleg au Brakna et l’école de formation professionnelle de Rosso au Trarza.
Il a ajouté que, parallèlement à la mise en service du village artisanal de Nouakchott, des programmes ont été élaborés pour le centre de formation professionnelle de l’artisanat, soulignant que, parallèlement à ces investissements importants, le département a lancé un programme visant à améliorer la qualité des écoles de formation professionnelle, qui a permis jusqu’à présent de recruter 110 enseignants stagiaires, de lancer des appels d’offres pour moderniser l’équipement de plusieurs écoles, d’adopter un guide national pour la qualité de la formation professionnelle et de commencer à le mettre en œuvre dans les écoles.
Il a déclaré que le ministère espère que toutes ces mesures importantes conduiront à la certification de certaines écoles de formation professionnelle de notre pays selon la norme de qualité ISO 21001 d’ici la fin de cette année.
Il a expliqué que, dans le but de diversifier les offres de formation au profit d’un plus grand nombre de jeunes qui n’ont pas eu la chance de poursuivre leurs études, le ministère a mis la touche finale à une étude visant à créer une « école de la deuxième chance dans la formation professionnelle » qui servira de creuset pour accueillir ces jeunes, les encadrer et les préparer à la vie professionnelle.
Il a indiqué que la pose de la première pierre du siège de l’école de formation technique et professionnelle aux technologies de l’information et de la communication à Nouadhibou s’inscrit dans le cadre d’un projet qui portera le nombre de places de cette école à 1 000 et élargira son offre de formation à de nouveaux secteurs économiques.
