
La Direction de la propriété industrielle de la Direction générale de l’industrie, relevant du ministère des Mines et de l’Industrie, a organisé mercredi à Nouakchott un atelier de formation et de mise en place du Comité de l’Office national des indicateurs géographiques.
Cet atelier vise à renforcer les capacités du Comité national des indicateurs géographiques de Mauritanie et à émettre des avis de vérification conformément à l’article 100 du Règlement d’exécution de la Convention de Bangui, tel qu’amendé à Bamako.
Dans une allocution prononcée à cette occasion, le secrétaire général du ministère des Mines et de l’Industrie, M. Ahmed Salem Bouheda, a souligné que cette activité s’inscrit au cœur des directives de Son Excellence le Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, annoncées dans son programme électoral, que le gouvernement du Premier ministre s’emploie à mettre en œuvre. I
Il a déclaré que le secteur des mines et de l’industrie s’emploie à développer des stratégies d’innovation et des méthodes de production afin de créer de la richesse grâce à une exploitation optimale des ressources et des opportunités disponibles, de concourir à la conquête des marchés imposés par la mondialisation et de générer de meilleurs rendements pour les produits nationaux, garantissant ainsi des performances exceptionnelles aux entreprises locales opérant dans ce secteur. Il a souligné que les travaux de cet atelier ouvriront la voie aux procédures administratives et juridiques d’enregistrement des indicateurs géographiques (IG) pour la « Poutargue de Nouamgar » (œufs de poisson séchés), compte tenu de l’amélioration et de la demande pour ce produit, tant au niveau national qu’international, ce qui lui permettra d’obtenir une indication géographique enregistrée (IGA). Nous rappelons que le terme « indicateurs géographiques » désigne les produits qui ont une origine géographique spécifique et dont les avantages ou la réputation sont principalement attribués à cette origine.
La cérémonie d’ouverture de l’atelier s’est déroulée en présence du secrétaire général du ministère des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires, d’un représentant de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle, ainsi que de responsables des secteurs minier et industriel et de plusieurs départements ministériels.