L’atelier de lancement du projet de lutte contre la pêche illicite en Mauritanie et dans les pays riverains du Golfe de Guinée, mis en œuvre en coopération entre l’ONG Mauritanie 2000, le Centre de droit et de sécurité maritime en Afrique (CMLSA), le Centre de gestion côtière et l’Université de Cape Coast, financé par les Etats-Unis d’Amérique, a débuté mardi à Nouakchott.
Ce projet vise à contribuer à la promotion de l’industrie nationale et régionale de la pêche et à renforcer les moyens de contrôle dans ces pays en organisant des formations pour améliorer les performances des équipages chargés du contrôle maritime dans les pays concernés.
Dans une allocution prononcée pour la circonstance, le secrétaire général du ministère de la pêche et des infrastructures maritimes et portuaires, M. Sidi Ali Ould Sidi Boubakar, a expliqué que la grande importance des richesses halieutiques impose à tous, pouvoirs publics autant que promoteurs privés d’œuvrer à leur préservation et de s’attaquer à tous les obstacles qui affectent leur rentabilité.
Il a souligné l’importance de renforcer la transparence et les capacités locales pour lutter contre la pêche illégale, en insistant sur la nécessité de développer une stratégie de protection des ressources halieutiques.
Le coordinateur régional du projet de lutte contre la pêche illicite en Mauritanie et dans les pays riverains du Golfe de Guinée, M. Kamal Ali, a apprécié à leur juste valeur les efforts déployés par la Mauritanie pour contrôler et lutter contre les bateaux clandestins qui constituent un obstacle majeur au développement des richesses halieutiques.
Il a rappelé que ce projet vise à renforcer les capacités de chacun des pays concernés en organisant des formations pour les équipages travaillant dans le domaine de la lutte contre les infractions en matière de pêche.
La cérémonie s’est déroulée en présence du directeur exécutif de l’organisation Mauritanie 2000, d’un certain nombre d’acteurs et de représentants du secteur de la pêche.