Les travaux de la troisième session de la conférence « Tenary 2022 » ont débuté, jeudi, en République de Maurice, en présence du ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle, M. Niang Mamadou.
Organisée par l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique du 19 au 21 octobre, la conférence est placée sous le slogan : « Réflexion sur l’impact de la pandémie de Covid-19 sur les systèmes éducatifs. » sur l’Afrique, et comment renforcer la résilience pour soutenir le développement des compétences sur le continent.
Supervisant l’ouverture de la conférence, la ministre mauricienne de l’Enseignement et de la Technologie, Mme Leela Devi DOOKUN-LUCHOOMUN, vice-première ministre / ministre de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la science et de la technologie, a appelé au développement de compétences et l’amélioration de l’enseignement en Afrique.
Lors d’une table ronde en marge de la conférence, les partenaires, dont l’UNESCO, l’Union africaine, l’Union européenne, la Coopération allemande et la Fondation Bill et Melinda Gates, se sont engagés à consacrer environ 600 millions de dollars pour soutenir le développement des compétences professionnelles et l’apprentissage de base au cours des cinq prochaines années en Afrique.
La conférence a examiné les changements nécessaires pour rendre les systèmes éducatifs plus flexibles et efficaces.
La nécessité d’améliorer l’éducation et l’enseignement des arts, et de fournir des stratégies pour assurer le développement des compétences professionnelles, afin de répondre aux défis globaux du chômage en Afrique, a également été soulignée.
Les intervenants à la conférence ont convenu que l’ère post-COVID-19 est une occasion pour le continent de repenser le développement de l’éducation. En conséquence, les ministres ont convenu que:
– leur engagement en faveur de réformes qui rétabliront la situation de l’apprentissage en Afrique.
– se concentrer sur des solutions innovantes qui garantissent l’apprentissage à tout moment, en particulier en temps de crise
– promouvoir les résultats de l’alphabétisation
– le développement de la formation professionnelle conformément aux objectifs souhaités
– élever le niveau d’éducation et rechercher de nouvelles zones industrielles.
