La Mauritanie est confrontée à une nouvelle augmentation des cas de contaminations au coronavirus (Covid-19) depuis quelques semaines.
Cette tendance inquiète les autorités qui ont pris une série de mesures, dont la fermeture des écoles pour 10 jours. Sur recommandation du ministre de la Santé, Mohamed Nedhirou Hamed, le conseil des ministres du mercredi 2 décembre 2020 a pris une série de mesures compte tenu de la recrudescence des cas de Covid-19.
Parmi les nouvelles mesures prises figurent la tenue des réunions du gouvernement par quinzaine pendant le mois de décembre, une rencontre hebdomadaire du Comité interministériel chargé du suivi de la pandémie du coronavirus (Covid-19), et surtout une suspension des cours dans les écoles et universités pendant 10 jours, à compter du vendredi 4 décembre 2020 à 13 heures, jusqu’au lundi 14 décembre 2020 à 8 heures.
Par ailleurs, le gouvernement a décidé une intensification des actions de sensibilisation de la population autour des mesures barrières, une réduction du personnel travaillant dans les administrations publiques sur la base de l’appréciation des ministres, la limitation des rencontres physiques non indispensables, le travail par visioconférence et échanges téléphoniques.
Le bilan de la pandémie du coronavirus (Covid-19) en Mauritanie au cours des dernières 24 heures, fourni par le ministère de la Santé, affiche 153 nouveaux cas de contaminations sur 992 tests effectués, 2 décès et 16 guérisons.
Le pays compte depuis l'apparition de la pandémie au total 8.863 cas d’infections au coronavirus (Covid-19) , 179 décès et 7.780 guérisons.
Plus que les chiffres de la pandémie de manière générale, la véritable source d’inquiétude en Mauritanie réside dans l’évolution de la courbe de la maladie au mois de novembre. Le nombre d infections est passé de 198 cas et 2 décès durant tout le mois d'octobre, à 901 nouveaux cas et 14 décès en novembre.
Cette hausse des nouveaux cas de Covid-19 intervient dans le contexte marqué par le signalement de diverses formes de fièvres (dengue ou autres variétés de grippe).
Plusieurs facteurs pourraient expliquer la nouvelle tendance, comme le relâchement des populations dans l’observation des gestes barrières depuis plusieurs mois et le changement du climat avec le froid qui s’installe, selon l’avis de nombreux experts.
Par De notre correspondant à Nouakchott
Amadou Seck