Trahi par son blanchisseur
Homme de tenue de son état, S.A profitait de son statut pour passer les soirées auprès d’une femme avec laquelle il avait contracté un mariage en secret. Si auparavant il justifiait ses sorties nocturnes par des gardes et des consignes, le voilà à présent servi par le couvre-feu. En femme attentive, MMB, son épouse avait remarqué ces derniers temps, un changement dans ses comportements. Et plus grave, selon le blanchisseur du coin, il apportait chaque soir avec lui un sachet dans lequel il plaçait des habits civils qu’il emportait. Et c’est exactement ce blanchisseur qui a mis la puce à l’oreille de son épouse, quand il a rapporté jeudi dernier à cette dernière, les habits de S.A qu’il avait attendu en vain.
Aussi, alors qu’il avait toujours été prompt à répondre aux appels téléphoniques, le voilà soudain, refuser de décrocher son téléphone. Plus ! Lui, habituellement très brouillon, ne laissait plus son portable traîner dans la maison. Forte des informations du blanchisseur, et constatant des changements dans les attitudes de son mari, MMB attendra mercredi pour pister son mari, bravant le couvre-feu en vigueur.
Grande fut sa surprise quand elle découvrait que son homme s’engouffrait dans la maison d’une de ses amies situé à la Socogim PS, au sud de l’Iseri. Sans crier gare, elle l’y suivit, le retrouvant bien installé dans un matelas et copieusement servi ! Pris en flagrant délit, SA aurait tenté de repousser son épouse. Un immense vacarme s’ensuivit qui ameuta les voisins. Affolé, SA se retrouvait entre deux femmes qui en étaient farouchement aux mains. Il a fallu l’intervention de toutes les personnes présentes pour mettre fin à la bagarre.
En rage, MMB se mit à vociférer comme une lionne débitant publiquement tout le processus qui l’a amené à découvrir qu’elle n’était finalement pas la seule épouse de S.A.