Le premier ministre mauritanien Mohamed O. Bilal a demandé au ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des NTIC, Sidi O. Salem, à agir positivement par rapport aux décisions judiciaires qui concernent son département.
Dans une lettre signée du directeur de cabinet du premier ministre adressée au ministre de l’enseignement supérieur dont Sahara Medias a obtenu une copie, le premier ministre demande au ministre de réagir positivement aux décisions judiciaires exécutoires et parvenues à votre département.
La lettre demande au ministre de suivre les procédures d’appel prévues par rapport aux décisions judiciaires qu’il juge inappropriées à l’intérêt de ses collaborateurs et les services du ministère jusqu’à la dernière étape du processus.
La lettre du premier ministre estime que le fait d’ignorer les décisions judiciaires exécutoires ne contribue pas à l’instauration de l’état des institutions et des lois.
La lettre transmet, pour règlement en urgence, un dossier relatif à une décision de justice en faveur d’un groupe de fonctionnaires ayant obtenu des diplômes supérieurs à l’issue d’une formation autorisée.
Ce groupe a salué la lettre du premier ministre qui consacre le principe de la séparation des pouvoirs, et considère qu’il s’agit là d’une étape sérieuse pour mettre fin à l’injustice et rétablir le droit, conformément aux engagements du président Mohamed O. Cheikh Ghazouani, selon un bref communiqué parvenu à Sahara Medias.
Ces fonctionnaires déclarent qu’ils ont obtenu des diplômes supérieurs à l’issue de formations autorisées avant l’adoption du décret 126/2006 organisant les filières de l’enseignement supérieur, ajoutant que leurs dossiers étaient soumis à des commissions techniques communes entre les ministères concernés depuis plus de 10 ans.
Après que la solution du problème ait pris du temps, ajoutent ces cadres, nous nous sommes adressés à la cour suprême qui a tranché en notre faveur en adoptant une décision judiciaire irrévocable et exécutoire notifiée aux départements concernés depuis plus d’un an.