16 personnes sont mortes des suites de la contamination par la fièvre de la vallée du Rift dont huit enregistrées au cours de la semaine dernière.
Selon le directeur général de la Santé publique Sidi Ould Zahav, « 44 cas positifs à la fièvre de la vallée du Rift ont été enregistrés dans neuf région du pays ».
Ould Zahav a appelé les populations et les éleveurs à prendre « le maximum de précautions pour éviter la propagation de cette maladie, dont le plus grand nombre de cas ont été enregistrés dans la région du Tagant.
Les autorités mauritaniennes ont lancé, il y a plus de deux semaines, une vaste campagne de sensibilisation pour prévenir la propagation de la fièvre de la vallée.
Des équipes médicales et vétérinaires ont été également déployées pour faciliter la prise en charge des cas enregistrés.
La fièvre de la Vallée est une zoonose virale touchant principalement les animaux mais pouvant aussi contaminer l’homme. Elle est peu connue en Afrique occidentale. Chez l’homme, le principal mode de transmission est l’exposition à un animal infecté, ou à un produit animal contaminé. Dans une moindre mesure, la transmission peut se faire aussi par moustiques, de divers genres selon la région.
Dans la majorité des cas, l’infection chez l’homme résulte d’un contact direct ou indirect avec du sang ou des organes d’animaux contaminés. Le virus peut se transmettre à l’homme lors de la manipulation des tissus animaux au cours de l’abattage ou de la découpe, pendant les mises-bas et les interventions vétérinaires ou lors de l’élimination des carcasses ou des fœtus. Certains groupes professionnels, comme les éleveurs, les agriculteurs, les employés des abattoirs et les vétérinaires, sont donc plus exposés au risque d’infection.
Senalioune