Les usagers des marchés de Nouakchott et même de certaines villes de l'intérieur ont observé une augmentation vertigineuse des prix, surtout des denrées de première comme le sac de riz mauritanien de 50 kgs dont le prix est passé de 1250 MRU à 1850 MRU ou le bidon de 5 litres d'huile qui passe de 170 MRU à 270 MRU ou encore la tonne de blé sec qui coûte désormais 14 000 MRU au lieu de 10600 MRU. Et par ricochet, les prix de produits comme la farine ou les pâtes alimentaires ont systématiquement flambé eux aussi. Officiellement, le ministère du commerce n'a pas encore réagi par rapport à cette situation. La ministre a juste tenu une réunion avec les commerçants qui, pour le moment, n’a donné aucun résultat. En revanche, le président du patronat, Zeine El Abidine a tenté de donner quelques explications à cette brusque flambée des prix. Sans plus d’incidence sur le panier de la ménagère.