Les malfaiteurs opèrent de jour comme de nuit

lun, 25/01/2021 - 09:48

La situation qui prévaut aujourd’hui à Nouakchott est inquiétante. La Capitale est en passe de devenir un véritable coupe-gorge, avec une moyenne d’agressions parmi ses habitants qui risque de dépasser la moyenne nationale en éléments de sécurité. S’ils n’opèrent pas le soir malgré le couvre-feu, les bandits agissent en pleine journée, et parfois, à visage découvert.
En plus des déférentes déconvenues connues ces dernières semaines par des familles à Arafat et à la Socogim PS, les agressions en plein jour, sont de plus en plus fréquentes. Dans de nombreux cas, ce sont des téléphones arrachés de force, souvent auprès de jeunes filles. Mercredi dernier, deux filles, du lycée de Tevragh Zeina qui fait face à l’hôtel Tfeila, en ont fait l’expérience.
Il faisait 9 H. Sorties de l’établissement après l’absence de leur professeur, les deux infortunées s’étaient installées sous l’ombre d’un mur de concession, un peu à l’écart de leurs autres camarades ; sans doute, pour des communications intimes. C’est le moment que choisirent trois badauds, masqués, à bord d’une voiture, sans plaque d’immatriculation. Agissant à la normale, ils entourèrent presqu’amicalement les deux fillettes avant de les menacer à mort si elles faisaient le moindre bruit, leur intimant l’ordre de leur remettre leurs appareils téléphoniques. Craignant pour leur sécurité, ces dernières s’exécutèrent. Puis, les trois lascars s’engouffrèrent rapidement dans leur voiture pour disparaître. Et les filles de crier au secours et au voleur. Mais avant même que leurs camarades n’arrivèrent sur place pour comprendre ce qui se passait, les voleurs avaient disparu. De leur agresseurs, les filles avaient retenu de très faibles indices, qu’il s’agit d’individus costauds et que leur voiture est une Mercedes « Élégance » de couleur blanche.
AB