Aleg, la capitale du Brakna, a abrité, mardi, le lancement des travaux d’une journée de sensibilisation autour du traitement judiciaire du trafic des êtres humains.
La journée a été marquée par la présentation et la discussion des deux lois interdisant et sanctionnant le trafic des êtres humains, en plus de la loi incriminant l’esclavage et les pratiques esclavagistes avec les responsables de l’application de la loi au niveau de la Wilaya du Brakna, en l’occurrence, les magistrats et les officiers de la police judiciaire.
Exposant ladite loi, le directeur des affaires pénales et des prisons, M. Moulaye Abdellahi Baba, a affirmé que la jouissance par les citoyens de l’ensemble de leurs droits et libertés, sans discrimination aucune, constitue l’un des principes établis dans tous les mécanismes, internationaux et régionaux, relatifs aux droits de l’homme et consacré dans l’arsenal juridique national.
Il a, en outre, passé en revue les différentes étapes de l’incrimination de l’esclavagisme en Mauritanie et les jugements au fond de l’ensemble des crimes de l’esclavagisme et ses différentes formes, tout en exposant les jugements sur la forme et les garanties assurées par la loi aux victimes.
M. Moulaye a souligné que la loi exige l’assistance judiciaire aux victimes et les exempte des dépenses et frais, tout en préservant leur droit à l’indemnisation civile. Elle, accorde, aussi, aux institutions d’utilité publique et aux organisations des droits de l’homme reconnues d’ester en justice et de défendre le droit civil, en plus de l’accompagnement et l’assistance judiciaire aux victimes.
Le lancement des travaux de la journée s’est déroulé en présence du conseiller technique du ministre de la justice, M. Amar Ould Ghassem, en plus des cadres du département.
