Le ministère de la Justice a lancé aujourd’hui, mardi à Selibaby, capitale de la wilaya du Guidimagha, la première phase de la campagne de sensibilisation menée par le département au profit des forces de l’ordre et axée sur le traitement judiciaire des affaires de traite des êtres humains et pratiques esclavagistes au niveau de la cour d’appel de Kiffa.
La campagne vise à atteindre un certain nombre d’objectifs, dont le plus important est l’évaluation du traitement judiciaire des cas de traite des êtres humains et des pratiques esclavagistes afin de développer cette interaction avec ces cas de l’élever au stade prévu par les lois d’une part et aux efforts déployés par le gouvernement pour la concrétiser, consistant à sanctionner les criminels et à protéger les victimes, d’autre part.
La présente phase vise à présenter et discuter les deux lois : la loi n°017/2020 relative à la prévention et la répression de la traite des personnes et à la protection des victimes, et la loi n°031/2015 incriminant l’esclavage et les pratiques serviles avec les acteurs chargés de l’application des lois dont les magistrats, greffiers et officiers de police judiciaire qui opèrent au niveau des wilayas du Guidimagha, de l’Assaba, du Hodh Chaghi et du Hodh El Gharbi, en plus du traitement judiciaire de ces pratiques.
Nous allons accompagner les parties concernées par la mise en œuvre des lois sur des applications opérationnelles de ces textes et passeront en revue leurs faiblesses et leurs forces , dans le but de faire progresser le traitement judiciaire, conduisant à l’éradication de ces comportements criminalisés par les lois et les textes célestes, a affirmé à cette occasion, le conseiller technique du ministre de la justice M. Amar Ould El Ghassem, également coordinateur du comité chargé de la campagne.
L’ouverture de l’étape du Guidimagha a été ouverte en présence du Procureur de la République, M. Saadna Ould Tourad, du président du tribunal de la wilaya, M. Mahfoudh Mohamed Lemine et des membres du comité d’encadrement de la campagne, les directeurs Directeur des Affaires Pénales et de l’administration pénitentiaire, M. Moulay Abdallahi Baba, et des études, de la législation et de la coopération, M. Haroune Amar Ideighbi et des deux procureurs adjoints à la Cour suprême, MM. Bah M’Boirick et El Hacen Kebad.
