NIM : La situation financière actuellement favorable permet de régulariser les retraités arbitrairement leurrés

jeu, 06/08/2020 - 08:59

Depuis belle lurette,avant ou en meme temps que la nationalisation de Miferma,  la Snim applique une formule erronée de calcul de  l’indemnité « départ à la retraite  » , pourtant expressément et clairement définie dans l’article 31 de la Convention Collective Générale du Travail  (CCGT) .

Au lieu, en effet, de se fonder sur le salaire global moyen ( salaire imposable ou  total des gains acquis ) pour effectuer le calcul de l’indemnité « départ à la retraite »  la SNIM se fonde sur l’indemnité de licenciement pour en déduire celle de   »départ à la retraite ».

Un manque à gagner considérable, que les retraités n’ont constaté ,qu’à partir de 2011, lorsqu’un groupe d’entre eux, intenta en justice la société minière  pour cet abus qui n’a que trop duré.

Armé de preuves solides , concordantes et percutantes , se matérialisant par des tableaux comparatifs de calcul de l’indemnité « départ à la retraite » au niveau des sociétés :  Somagaz,Cnss,Samia et  Snde,par un expert comptable investi par le tribunal, l’avocat des retraités  Snimiens n’a pas eu trop de peine à convaincre les juges , de la justesse des réclamations de ses clients.

Un jugement N° 2013/0067 du 1er Octobre 2013, a été rendu par le tribunal de travail de Nouakchott , allouant aux 20 retraités plaignants ,le montant de 43.410.555 MRO , en guise de compensation. Soit en moyenne deux millions cent mille Ougiyas perçu par chacun des 20 retraités plaignants.

Cette décision judiciaire prouve -on ne peut plus clairement -que tous les retraités de la Snim , ont reçu  un décompte de départ à la retraite inférieur de beaucoup à ce qu’il aurait du être.

Aujourd’hui’ hui,vu que le jugement N° 2013/0067 entre dans la catégorie des  jugements  dits constitutifs  , c’est à dire que  ce jugement au lieu de reconnaître simplement une situation juridique antérieure à l’instance, crée une situation juridique nouvelle.  les retraités Snim, pour les vivants d’entre eux,réclament haut et fort, leur droit légitime et mérité, tant ils ont sacrifié leur vie à servir la Snim et à travers elle, l’Etat mauritanien.

Au moment où la société des mines de fer  traverse actuellement ses plus beaux moments de récolte financière , en engrangeant des recettes faramineuses , en raison de la forte hausse du prix de la tonne de fer sur le marché international, il n’est qu’humain , légal et légitime de rendre à ces braves retraités leur addition .