Aicha Amar : A propos des langues…

sam, 21/11/2020 - 10:30

Le débat relatif aux langues, nous renvoie inévitablement au tollé soulevé par l’intention du ministre Ousmane Kane d’exposer en français, sa langue de formation.

Parce qu’on est dans les jugements, plein dans les aprioris, des exercices qui malheureusement conduisent aux polémiques.

Un raidillon à éviter .

Son excellence Ousmane Kane est le serviteur de l’état au sens strict du terme, tel défini par les anglo-saxons.

UN TECHNOCRATE, qui sert son pays avec conscience, sans parti pris.

Aucun dossier n’est traité en aparté, il consulte constamment son staff sur les questions des plus délicates , celles qui demandent discrétion et attention.

 » Demandez à la SNIM, où il a travaillé comme cadre et qu’il a dirigée par la suite, on vous dira qu’il est parti sans que l’on sache à quelle communauté ethnique il appartenait ». dit

 

Ahmed Yedaly

de ce polytechnicien chevronné.

Mais le sérail est allergique à ce « prototype ».

La république peut elle recruter, financer et former ses enfants dans une langue et leur interdire son usage ?

Pourquoi continuer d’enseigner aux élèves les matières scientifiques en français ? Des formations, on le sait particulièrement porteuses.

Qu’adviendra t il des cohortes de jeunes et de vieux titulaires de diplômes qui n’ont de bilingue que le nom, parce que tous leurs parcours académiques sont « jalonnés » d’œuvres de la littérature française.

Des lectures, qui ont façonnés une manière de penser, .et dans une certaine mesure celle d’être,..

Comment voulez vous que le ministre restitue des données des plus compliquées à agencer autrement qu’en français, langue dans la quelle il les a formulés.

La question des langues reste centrale dans toute initiative de réforme, vitale pour l’enseignement..pour notre devenir.

Les bipolaires, pardon, les bilingues demandent des réponses.