Le consortium ATED-CPB a organisé une session de formation le 28 novembre 2020 au siège de l’organisation situé au carrefour.
Cette session de formation a regroupé plusieurs jeunes garçons et filles venus des localités de Boghé ville, Sayé, Doubounghé, Mbone dièri, Niakaka, Thialgou, Roueîmdi, Houdalaye, MBabalaji, Elbasra, Thide, Toulde et Lopel, localités environnantes.
Lors de l’ouverture, Amadou Silèye SALL alias Pape a prononcé une brève allocution dans laquelle, il a rappelé les objectifs visés par le projet, notamment le les objectifs visés par le projet, notamment le renforcement de capacités des jeunes en matière de participation citoyenne à la vie active ainsi que la durée du projet qui ne doit dépasser dix mois et brossé quelques projets phares prévue au cours de la période d’exécution dont les mesures de prévention contre la COVID-19.
Il a aussi remercié chaleureusement les partenaires du projet, le réseau des organisations sur la sécurité alimentaire (ROSA), l’union européenne et Oxfam qui ont financé la mise en œuvre du projet.
Il a également insisté sur la nécessité d’organiser régulièrement des réunions de restitution avec les associations bénéficiaires du projet afin de s’assurer de la maîtrise des concepts dispensés. A sa suite, Yérim DIOP, technicien de l’ONG ROSA a pris la parole pour inviter les bénéficiaires à prêter attention aux cours dispensés.
Formation rappelons le axée sur les droits et devoirs en lien avec la gouvernance locale. C’est seulement après Yérim DIOP que Malal Samba Guissé, consultant chevronné dans des questions liées aux droits humains a exposé en détail les principaux sujets inscrits à l’ordre du jour.
Il a usé de la même méthode que l’atelier antérieur, le recours aux bandes dessinées et les phrases humoristiques pour faire passer pédagogiquement son message. Ainsi, il a commencé par aborder la définition de la citoyenneté avant de détailler la définition du concept sur le plan politique, économique, culturel et démocratique.
Ensuite, il a scindé les participants en quatre groupes de travail pour se pencher sur le rôle que peuvent jouer les jeunes dans la participation citoyenne. Les obstacles qui se dressent sur le chemin de la cohésion sociale, les situations qui peuvent favoriser la cohésion sociale ont été largement abordés par les jeunes participants aussi qui ont débattus à fond les thèmes abordés. Vint la restitution des résultats produits par les groupes de travail.
L’engagement que les jeunes sont prêts à apporter dans toute activité citoyenne, les résultats que peuvent donner cet engagement, le sentiment d’appartenance sinon de contribution de ces jeunes au moins à quelque chose, l’engagement de lutter contre la COVID-19, de sensibiliser sur la cohésion sociale entre autres.
Les questions liées à la protection de l’environnement comme l’assainissement ou la déforestation et le développement en général sont largement revenus dans les débats. Les dispositions de la constitution mauritanienne notamment son article 10 qui garantissent beaucoup de libertés aux citoyens mauritaniens ont été aussi passés au peigne fin par le formateur avec les participants. des débats qui ont tiré en longueur à cause de la pertinence des sujets abordés.
Avant la pause déjeunée, des attestations ont remises aux différents participants par les responsables du consortium avec d’autres invités de marque présents.
Daouda Abdel Kader DIOP