Le ministre de l’Économie et du Développement durable, M. Abdessalam Ould Mohamed Saleh, a passé en revue lors de sa participation aux séances spécialisées de la deuxième journée du premier Sommet africain sur le climat tenu à Nairobi, l’expérience de la Mauritanie face aux effets du changement climatique.
En tant qu’intervenant principal lors de la première session consacrée aux moyens de faire face au phénomène de la sécheresse en Afrique, le ministre a évoqué l’expérience de la Mauritanie dans ce domaine, passant en revue les politiques gouvernementales qui ont permis d’en réduire les effets.
Le ministre a évoqué les graves répercussions économiques de ce phénomène à travers les grandes vagues de déplacements de population des campagnes vers les villes. Cet exode a laissé des impacts économiques et sociaux particulièrement difficiles qui se sont reflétés dans les politiques de développement du pays.
Lors de son intervention, le ministre a fait état de la vision efficiente avec laquelle le gouvernement mauritanien a affronté ce phénomène, réduisant ainsi ses effets négatifs.
La deuxième session organisée par la Banque africaine de développement a été consacrée à l’examen des initiatives liées à l’utilisation des énergies renouvelables financées par la Banque africaine de développement, comme le Fonds pour l’énergie durable en Afrique, dont la contribution d’un certain nombre de partenaires à son financement a été annoncée.
Au cours de cette séance, le ministre a fait une présentation sur l’expérience de notre pays dans le domaine de l’exploitation des énergies renouvelables et les interventions des partenaires pour soutenir cette tendance, notamment de la Banque Africaine de Développement, qui a contribué à accroître l’approvisionnement en énergie de la population.
Le ministre a également présenté un modèle de grands projets énergétiques financés par les partenaires, comme la ligne à haute tension reliant la Mauritanie au Mali, qui traverse plusieurs villes mauritaniennes.
Le ministre a en outre participé à une troisième séance spécialisée sur le financement de l’hydrogène et de l’économie verte en Afrique en général, où il a souligné lors de son intervention la nécessité de fournir des financements à des conditions assouplies pour promouvoir la croissance dans ce secteur et réformer le système d’investissement international, ce qui va permettre aux pays en développement d’obtenir des financements acceptables.
