
Le ministère de la Justice a organisé ce lundi matin à Nouakchott un atelier de préparation d’un cahier des charges pour la réhabilitation du Centre d’accueil pour enfants en conflit avec la loi.
Dans une allocution prononcée à cette occasion, le Secrétaire général du ministère de la Justice, M. Mohamed Ould Ahmed Aida, a salué la réponse rapide du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) pour soutenir les efforts du ministère visant à réhabiliter le Centre d’accueil pour enfants en conflit avec la loi et à améliorer ses performances.
Il a indiqué que le ministre de la Justice, suite à sa visite au centre il y a une semaine, a donné des instructions pour accélérer le lancement du processus de réhabilitation.
Il a souligné l’importance d’une prise en charge adéquate des enfants et son impact sur l’avenir des sociétés, précisant que cette prise en charge doit inclure les jeunes enfants dont le parcours éducatif risque d’être séparé de leurs familles.
Il a souligné que le centre occupe une place centrale dans le système de protection judiciaire des enfants, car il est chargé de l’application de deux types de mesures prévues par la justice pour les mineurs délinquants : le système d’éducation semi-ouverte et le système correctionnel d’éducation et de surveillance.
Il a expliqué que la situation actuelle du centre, les obstacles auxquels il est confronté et le rôle crucial qu’il joue imposent aux participants à l’atelier la responsabilité d’un diagnostic minutieux et de solutions innovantes afin d’élaborer une feuille de route concrète qui accélérera la réhabilitation du centre et améliorera ses performances.
Mme Fatimetou Mint Soueid’Ahmed, représentante de l’UNICEF à l’atelier, a salué les mesures prises par le gouvernement mauritanien pour soutenir les enfants, notamment par son adhésion aux conventions internationales relatives à la protection de l’enfance.
Elle a également salué les mesures prises pour protéger et intégrer les enfants en conflit avec la loi.
La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du procureur général près la Cour suprême, de l’inspecteur général de l’administration judiciaire et des prisons, ainsi que de plusieurs responsables du ministère de la Justice.